Ce livre est pour Agnès Clancier un récit intime, où Bastia s’incarne en amie, en berceau, en mère ; et où s’entremêlent descriptions réalistes et fragments de récits oniriques, histoire d’une ville vécue dans de jeunes années et histoire familiale rêvée. Elle dresse ainsi un portrait surprenant d’une admirable cité qui est corse, mais aussi « baroque et italienne », source de « nostalgie et de lumière ».
La balade inspirée dans laquelle l’auteure nous entraîne amène le lecteur à découvrir celle que Ptolémée dénommait Mantina, avec ses émouvantes « glacières » remontant au XVIe siècle, et tous ses sites favoris : le jardin Romieu, le Vieux-Port, la plage de Ficajola...
Agnès Clancier, née en Haute-Vienne, a résidé à Bastia. Voyageuse, elle a aussi vécu à Paris, à Sydney et à Ouagadougou. Elle a publié une dizaine de livres, parmi lesquels, en 2007, le roman Port Jackson (Gallimard), inspiré de son expérience australienne. De cette dernière naîtra également un recueil de poésie, Outback, disent-ils (Henry, 2017). C’est au Burkina Faso que se situe l’action de son dernier roman, Le corps de Sankara (Éditions du Rocher, 2020).
Sommaire
« Ville baroque, ville italienne, pudique et rebelle, insaisissable, orgueilleuse, mouvante aussi – son musée et sa mairie ont changé plusieurs fois de localisation –, lieu de traditions et de pierres sacrées, d’art et de magie, de fresques et de trompe-l’œil, Bastia est une cité
qu’on ne cesse jamais de découvrir… »