Qui n'a jamais rêvé d'être un agent secret, de se lancer dans des courses-poursuite, d'avoir des gadgets ultra-performants, d'utiliser des codes secrets et de déjouer les plans machiavéliques de l’ennemi de la nation? La promesse d’une vie clandestine trépidante où tout semble possible ainsi que nous le décrivent les innombrables romans et films d’espionnage. La réalité est souvent moins romanesque. Car, quand ça tourne mal – et c’est souvent le cas – , il faut étouffer «l’affaire» afin de ne pas empoisonner des relations internationales déjà tendues. Ainsi, lorsque le complot imaginé par la CIA pour assassiner Fidel Castro fuite dans les médias, les corps des mafieux recrutés par l’agence pour faire le sale boulot sont retrouvés dans des fûts en acier… La mort, c’est aussi ce qui attendait au Yémen Véronique, fille d’immigré russe, mannequin et icône des nuits parisiennes devenue agent secret. Celle qui a inspiré à Luc Besson son personnage de Nikita est tombée pour la France. Aux côtés du président Ibrahim al-Hamdi. Dans l’indifférence générale… D’autres espions finissent entre quatre murs, comme l’américain Jonathan Pollard. Condamné à la perpétuité pour haute trahison en faveur d’Israël en 1985 et libéré sur parole 30 ans plus tard, cet ancien analyste de la marine américaine a obtenu en novembre 2020 l’autorisation du gouvernement Trump de quitter les Etats-Unis… pour aller vivre en Israël. Quant à Emad Salem, il vit dans l’angoisse quotidienne d’être retrouvé par ceux que cette taupe du FBI au sein d’Al-Qaïda aux Etats-Unis a contribué à faire tomber. Car c’est bien connu, les affaires d’espionnage finissent mal. En général.
Sommaire
La double vie de Véronique
L’homme qui devait tuer Fidel Castro
Moi, Emad Salem agent du FBI chez les islamistes
«Les yeux et les oreilles d’Israël»
Permis de tuer
Plus d’#espion sur sept.info
Littérature du réel
Nos créateurs d’histoire