Livre épuisé
12,00 €
Éditeur :
MAGELLAN & CIE
Collection :
Les explorateurs
304
pages
Format :
13 x 20
Façonnage :
broché
Langue d'origine : Anglais
Parution : 1 avril 2012
EAN :
9782350742281
ISBN :
978-2-35074-228-1
À la recherche de Livingstone
« M. Stanley, ce gentleman qui, dit-on, est de la race des vrais explorateurs, a quitté Bagamoyo pour se rendre à Oujiji en février dernier, et a l’intention de communiquer avec Livingstone avant d’aller plus loin. […] Ceux qui connaissent personnellement M. Stanley parlent avec une conviction profonde de la fermeté de son caractère, de sa détermination et de ses aptitudes à voyager en Afrique. Sa caravane est bien équipée ; il a le grand avantage d’avoir auprès de lui Bombay, le factotum bien connu de Speke et de Grant. Il est complètement indépendant, n’agit qu’avec ses propres ressources, et ne semble être inspiré que par la passion des aventures et des découvertes. »
En 1869, alors que la Société royale de géographie ne se soucie guère de la disparition de Livingstone, James Gordon Bennet, le directeur du New York Herald, persuadé que l’illustre explorateur est toujours vivant, décide d’envoyer un reporter à sa recherche. Choisi pour cette mission, Henry Morton Stanley n’est encore que journaliste : s’il sillonnait le monde, c’était pour couvrir des événements et non pour explorer ses terres inconnues. Nulle formation scientifique ou militaire ne le prédisposait à succéder à Livingstone dans la recherche des sources du Nil ou à entamer, comme il le fera dix ans plus tard pour le compte du roi Léopold de Belgique, la conquête coloniale du Congo. Journaliste donc, mais prêt à de nombreuses métamorphoses, et surtout doué d’une énergie et d’une persévérance rares qui vont lui permettre de mener, de l’île de Zanzibar jusqu’au lac Tanganyika, une expédition démesurée et de retrouver le grand homme malade après dix mois de marche au cœur d’une Afrique inconnue.
Le texte de Stanley (1872), depuis longtemps introuvable, retrace cette aventure hors du commun, symbolisée par ce mot resté fameux : « Doctor Livingstone, I presume ».