Joël Allano a répondu à l’appel du Klondike et de l’Alaska, accompagné de Joëlle, sa femme. Au cours d’un séjour dans la « Dernière Frontière » américaine, le couple a descendu le Yukon en canoë, lente progression au cœur d’un territoire sauvage sur lequel l’homme n’a laissé que peu d’empreintes, hormis celles des trappeurs et des chercheurs d’or. Les canoéistes se sont nourris de saumon, ont croisé le grizzli ou l’ours noir, et fait halte dans les camps de pêche indiens. Quatre-vingts jours durant, de l’Ouest canadien aux confins de la mer de Béring, ils ont vogué d’enthousiasme en découragement, d’émerveillement en lassitude, émaillés de rencontres. Dans cette Amérique en marge de l’Amérique, Joël Allano témoigne que l’aventure est encore possible.