En août 1998 à Saigon, Michaël Pitiot et Marielle Laheurte embarquent sur la jonque qu’ils ont construite dans un chantier traditionnel. Sao Mai, l’« Étoile du matin » en vietnamien, va les porter, via Singapour, Madagascar et le Brésil, jusqu’à Saint-Malo, qu’ils atteignent au terme de deux ans de navigation.
Répondant à l’appel du large, vingt-huit équipiers se relaient à bord, dont le photographe et l’illustrateur de cet ouvrage.
Sao Mai a parcouru 20 000 milles, en suivant les anciennes routes pour trouver les vents et les courants portants. Le spectre de la piraterie en mer de Chine, un double démâtage au cap de Bonne-Espérance et la traversée de l’Atlantique Nord à la hauteur de Terre-Neuve ont marqué ce périple d’exception.
Sommaire
1. Mer de Chine
Origine des jonques
Le nom de la jonque
Le regard des jonques
Le gréement chinois
Le bateau-panier vietnamien
Piraterie
2. Océan Indien
Contraintes de la navigation
Le mal de mer
Organisation matérielle
Le métissage malgache
Entretien de la jonque
La vie à bord
3. Cap de Bonne-Espérance et océan Atlantique
Le cap de Bonne-Espérance
Choix de la route à travers l’Atlantique
Risques de la navigation hauturière