Sommaire
En matière d’acrobatie, les Chinois valorisent peu, conformément à la théorie des polarités et d’une quête d’harmonie, la cruauté et le risque pur. Les rares exemples de dressage contemporain suggèrent le même type d’observation : panda ou tigre sont présentés comme des créatures débonnaires, sans accorder davantage d’importance à leur puissance évidente, symbolisée par des griffes et des crocs hors du commun. Les exercices les plus difficiles continuent de relever de jeux traditionnels, parfaitement maîtrisés et donc sans risque suggéré. De la sueur, du sang ou de la poussière, matières implicitement liées à l’exercice obsédant de l’acrobatie, rien ne transparaît. Tout effectivement doit disparaître, s’effacer au profit d’une simplicité gestuelle qui confine à l’épure.