Sommaire
Cette étude de mœurs, texte mal connu de Stendhal, est ancrée dans une ville qui séduit le voyageur par son histoire et par la présence tutélaire de ses grands anciens, au premier rang desquels figure Montesquieu. Elle se double du regard acéré du critique d’art. La description de Bordeaux passe ainsi par celle minutieuse de ses monuments, à l’exemple de son fameux théâtre, et par celle des mœurs des individus rencontrés lors de ses pérégrinations. Les opinions avancées par le maître du romantisme en villégiature sont pleines d’émotion, chargées parfois d’une ironie mordante.