La désertification médicale est une réalité qui n’est plus niée par personne. Certaines régions manquent cruellement de médecins alors que d’autres sont saturées ; certaines spécialités médicales sont désertées, alors que d’autres sont encombrées.
Désertification géographique : certaines régions de France sont des déserts médicaux et des déserts humains tout courts. Une vaste écharpe désertique parcourt la France depuis le Pays basque jusqu’à la Lorraine en passant par le centre. On pourrait penser que le nombre d’habitants diminuant à proportion que la population, le ratio serait conservé. Il n’en est rien en raison de trois phénomènes. Le nombre de médecins décroît dans ces zones, car les médecins qui partent à la retraite ne sont pas remplacés ; la population rurale augmente en raison du reflux des habitants des villes vers les campagnes en raison du coût prohibitif de l’immobilier citadin ; enfin, de nombreuses structures de santé, notamment les maternités et les petits hôpitaux sont fermés car jugés d’une qualité insuffisante au regard de la recherche du fameux risque zéro.
Désertification sectorielle : certaines spécialités sont sinistrées. On commence à manquer de gynécologues (cette profession ayant d’ailleurs été laminée par la volonté des pouvoirs publics), de pédiatres, d’anesthésistes et de psychiatres. Sans compter dans certaines régions les délais hallucinants pour avoir une consultation d’ophtalmologie ou d’endocrinologie.
Cet ouvrage rend public un rapport présenté au Sénat, fait une expertise, analyse les causes et propose un certain nombre des solutions rapides et efficaces à mettre en place :
- Comment aborder la problématique des désertifications médicales ?
- Quelles solutions rapides apporter ?
Il explique et dénonce bien des dysfonctionnements, tout en mettant en garde. Si des mesures, rapides ne sont pas mises en place, c’est tout le système de la santé qui risque d’exploser, non seulement en France, mais en Europe.